ÉDITO TN SEPTEMBRE N°166 2024

Nous avons évité le pire, gagnons le meilleur !

Oui, l’extrême droite a été battue, Emmanuel Macron a été sévèrement sanctionné et le nouveau front populaire, porteur d’avancées sociales, est arrivé en tête.
Le contexte politique reste cependant difficile et les manœuvres, nombreuses, du Président Macron se sont enchaînées pour contourner et nier la défaite de l’ancienne majorité présidentielle. En nommant Michel Barnier comme premier ministre, Macron montre sa volonté de poursuivre sa politique austéritaire, au bénéfice des plus riches avec l’appui du Rassemblement National.
Qu’on ne s’y trompe pas, l’extrême droite n’est pas l’allié des travailleurs et travailleuses.

Pourtant, les résultats des urnes ont mis en avant une réelle volonté de rupture avec les politiques menées depuis plusieurs années et de se tourner vers un programme porteur d’avancées sociales.
Pour une société plus juste, plus solidaire et durable, pour obtenir satisfaction sur nos revendications, nous avons besoin de créer le rapport de force nécessaire à la hauteur des enjeux.

Cette rentrée sociale devra être offensive pour imposer d’autres choix et faire aboutir nos revendications CGT sur les salaires, les pensions, la retraite… notamment en s’emparant de la prochaine journée d’action et de grève du 1er octobre, aussi en étant plus nombreux syndiqués et en votant largement CGT lors des élections de fin d’années des Très Petites Entreprises.

Loïc Berthon, Secrétaire Général de l’UD.

ÉDITO TN JUIN N°165 2024

Le 9 juin prochain auront lieu les élections européennes et la CGT alerte sur la dangerosité de la montée des idées d’extrême droite en France et en Europe… La faute à qui ? Le gouvernement en place a une forte responsabilité, à force de casser nos concquis, de briser notre système éducatif, nos services publics, de passer en force des réformes comme nous l’avons vécu en 2023 pour les retraites, de réformer à tour de bras notre système de solidarité. Selon lui, le pays serait bien trop endetté et nos différentes caisses de solidarité ne sont plus en capacité de jouer leurs rôles.

Dans le même temps, il trouve le moyen d’octroyer des aides publiques sans contrepartie aux grosses entreprises, d’augmenter l’enveloppe militaire de plusieurs milliards !

Même si le discours du RN peut paraître « social », il y a une différence entre les paroles et les actes. Ce parti politique porte une idéologie nauséabonde et refuse toute amélioration pour les travailleurs. Leurs élus ont voté contre l’augmentation du SMIC, l’indexation des salaires sur l’inflation, l’égalité salariale… Sous ses airs polissés, le RN est un parti antisocial, pro capitaliste, xénophobe, raciste, porteur de discours d’exclusion fracturant notre société, à l’encontre de ce que porte la CGT.

Il est l’ennemi des valeurs démocratiques et solidaires telles que nous les connaissons et pour lesquelles nous nous battons.

La CGT appelle à voter, à faire barrage au RN et à faire d’autres choix porteurs d’avancés sociales dans l’interêt de tous les travailleurs, privés d’emplois, jeunes, retraités.

Croës Marlène, Membre du collectif d’animation de l’UD CGT 58.