EDITO MARS 2022 N°156

.

En Ukraine, les armes doivent se taire immédiatement et laisser la place à une solution diplomatique plaçant au coeur l’aspiration des populations à vivre libres et en paix !
La CGT condamne, comme elle l’a toujours fait, les menées impérialistes des grandes puissances, l’irresponsabilité des dirigeants qui font le choix des armes plutôt que du dialogue, les cadres d’alliance militaire dont l’OTAN qui représentent une menace permanente pour la paix. A l’instar de nombreuses voix en France et dans le monde, la CGT exhorte tous les responsables politiques à arrêter de suivre la logique militaire et à faire prévaloir l’aspiration des peuples à la paix. Face à une guerre qui une fois encore se traduira par des morts, des destructions et des reculs sociaux, la CGT est aux côtés des travailleuses et travailleurs d’Ukraine et aussi aux côtés des travailleuses et travailleurs, des pays qui seront rapidement impactés par cette guerre. Tous les peuples sans exception qui sont confrontés à une crise globale (climatique, sanitaire, sociale…) frappant d’abord les plus pauvres, les plus fragiles n’ont rien à gagner à une nouvelle guerre !
Notre responsabilité première en tant qu’organisation syndicale est de proposer des alternatives à ce système.
La CGT est porteuse de nombreuses revendications qui s’inscrivent dans une logique de plan de rupture. Que ce soit des mesures redistributives pour les plus démunis, fiscales en mettant beaucoup plus à contribution les plus riches, de l’urgence à améliorer le pouvoir d’achat de tous les salariés qui sont des créateurs de richesses, ou de soutien au secteur public, notamment dans le domaine de la santé, de la recherche, de l’éducation ….. C’est ce qu’exigent, les salariés, les retraités par leurs mobilisations dans de très nombreux secteurs et très souvent couronné de succès.

Laurent LABOUREAU Membre du Collectif d’Animation de l’UD

EDITO DÉCEMBRE 2021 N°155

Le monde d’après …. Il y a un an nous parlions du monde d’après en se permettant de rêver à un monde meilleur et plus juste : nous allions voir ! Les premiers de cordée, les indispensables, tous les invisibles de notre société allaient enfin voir leur travail récompensé et obtenir des salaires décents …Qu’il était beau ce rêve !

A l’heure où dans les médias nous n’entendons que des propos haineux, racistes, les véritables préoccupations des salariés sont absentes du débat : comment couvrir toutes les dépenses qui augmentent avec un salaire qui stagne ? Nous sommes toutes et tous confrontés aux augmentations du carburant, de l’électricité, du gaz et de la nourriture. Notre salaire, que nous soyons salarié du privé ou du public, n’augmente pas au même rythme et ce qu’il reste en fin de mois, quand il en reste, permet de combler le découvert bancaire.

A travers cette crise sanitaire qui dure, les salariés ont compris que ce sont eux les producteurs de richesse. Preuve en est de la multiplication des mouvements de grève dans les entreprises, comme par exemple dans la Nièvre à Eurosit, Ugitech à Imphy, les oubliés du Ségur ou chez Leroy Merlin, Dassault aviation, et j’en passe. C’est à travers ces luttes et toutes les autres qui sont en cours dans de nombreuses entreprises que nous pourrons faire entendre la voix des salariés qui souhaitent une juste rémunération de leur travail et qui ont obtenu des augmentations salariales.

Pour la CGT, le Smic doit être immédiatement porté à 2.000 euros afin de couvrir l’augmentation du coût de la vie ! Cela équivaut à une hausse de 20 %. Rappelons qu’en Allemagne la nouvelle alliance au pouvoir vient de décider une hausse de 25% du Smic, tandis qu’en Espagne le salaire minimum a augmenté de 30 % depuis 2018. Si de telles décisions sont possibles chez nos voisins pourquoi serait-ce inenvisageable en France ?

A l’initiative des organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL, une journée interprofessionnelle de mobilisation est prévu le 27 janvier pour l’augmentation immédiate de tous les salaires du privé comme du public, des allocations pour les jeunes en formation et en recherche d’emploi, ainsi que d’améliorer les pensions des retraité.e.s. Carole DOUSPIS Membre du collectif d’animation de l’UD