EDITO DÉCEMBRE 2021 N°155

Le monde d’après …. Il y a un an nous parlions du monde d’après en se permettant de rêver à un monde meilleur et plus juste : nous allions voir ! Les premiers de cordée, les indispensables, tous les invisibles de notre société allaient enfin voir leur travail récompensé et obtenir des salaires décents …Qu’il était beau ce rêve !

A l’heure où dans les médias nous n’entendons que des propos haineux, racistes, les véritables préoccupations des salariés sont absentes du débat : comment couvrir toutes les dépenses qui augmentent avec un salaire qui stagne ? Nous sommes toutes et tous confrontés aux augmentations du carburant, de l’électricité, du gaz et de la nourriture. Notre salaire, que nous soyons salarié du privé ou du public, n’augmente pas au même rythme et ce qu’il reste en fin de mois, quand il en reste, permet de combler le découvert bancaire.

A travers cette crise sanitaire qui dure, les salariés ont compris que ce sont eux les producteurs de richesse. Preuve en est de la multiplication des mouvements de grève dans les entreprises, comme par exemple dans la Nièvre à Eurosit, Ugitech à Imphy, les oubliés du Ségur ou chez Leroy Merlin, Dassault aviation, et j’en passe. C’est à travers ces luttes et toutes les autres qui sont en cours dans de nombreuses entreprises que nous pourrons faire entendre la voix des salariés qui souhaitent une juste rémunération de leur travail et qui ont obtenu des augmentations salariales.

Pour la CGT, le Smic doit être immédiatement porté à 2.000 euros afin de couvrir l’augmentation du coût de la vie ! Cela équivaut à une hausse de 20 %. Rappelons qu’en Allemagne la nouvelle alliance au pouvoir vient de décider une hausse de 25% du Smic, tandis qu’en Espagne le salaire minimum a augmenté de 30 % depuis 2018. Si de telles décisions sont possibles chez nos voisins pourquoi serait-ce inenvisageable en France ?

A l’initiative des organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL, une journée interprofessionnelle de mobilisation est prévu le 27 janvier pour l’augmentation immédiate de tous les salaires du privé comme du public, des allocations pour les jeunes en formation et en recherche d’emploi, ainsi que d’améliorer les pensions des retraité.e.s. Carole DOUSPIS Membre du collectif d’animation de l’UD



ÉDITO SEPTEMBRE 2021 N°154

On découvre des milliers de milliards de dollars planqués dans des paradis fiscaux. Des personnalités politiques, des grands dirigeants d’entreprises sont pris la main dans le pot de confiture alors même qu’ils nous demandent de se serrer la ceinture.

Depuis 13 ans, les scandales se succèdent. Si l’on calculait le montant de l’argent volé aux états, aux peuples et aux salariés, bon nombre de problèmes dans le monde pourrait être résolus : l’éradication de la malnutrition, le développement de l’éducation, l’augmentation des salaires et des pensions, le droit à la retraite avec des conditions décentes et non considérés comme des parias.
S’ajoutent bien évidemment les bénéfices des 37 entreprises françaises les plus importantes qui ont dégagé 57 milliards d’euros de bénéfice sur le premier semestre 2021.
Quid du partage des richesses avec ceux qui les produisent par leur travail.
Nous avons réellement besoin d’un plan de rupture avec ces politiques capitalistes menées depuis des années.

A quelques mois des élections présidentielles, ne tombons pas dans de faux débats telles que l’insécurité, l’immigration, alors que la principale préoccupation des Français est le pouvoir d’achat. La CGT entend mener une bataille des idées à rebours des politiques actuelles notamment en portant la question de la réduction du temps de travail et la revalorisation des salaires, des pensions et minimas sociaux ainsi qu’en faveur d’une transition écologique et sociale juste.

Ensemble, par la mobilisation, défendons nos droits, conquérons et construisons un monde plus juste.

CROES Marlène

Membre du collectif animation de l’UD CGT 58

ÉDITO JUIN 2021 N°153

À l’aube des vacances, après avoir vécu une période complexe, chacun espère retrouver une liberté.
Pour autant, la situation sociale, économique et politique reste inchangée. Les idées d’extrême droite et le racisme montent en puissance. Opposer les peuples, diviser les travailleurs, telles sont les armes de ceux qui veulent détourner les travailleurs des véritables causes de la crise sociale : privatisation des services publics, destruction de notre système de protection sociale, augmentation des dividendes versés aux actionnaires…
Si les soignants ont bénéficié d’un train de mesures, très loin des revendications des personnels, les attaques du gouvernement et du patronat contre les premiers de corvées continuent et s’amplifient : réforme de l’assurance-chômage, loi de transformation de la Fonction publique.
Plus que jamais, cette crise démontre l’urgence de se mobiliser et de porter les revendications des salariés, des retraités en s’appuyant sur les campagnes CGT : salaire, emploi, 32 heures, 10% dans la Fonction publique.
Les différentes initiatives qui rassemblent au delà des syndicats, font résonner la détermination d’en finir avec le monde d’avant et l’ambition de mener des combats pour gagner de nouvelles avancées sociales.
Toutes et tous, retrouvons-nous rapidement dans les luttes à venir.

BERTHON Loïc

Secrétaire Général de l’UD CGT 58